Moshi moshi
Vous ne serez pas surpris si je vous dis que des tas de Japonais ont un téléphone portable. Quasiment tous, même. En fait, c'est pour la frime, car les télécommunications coûtent si cher qu'ils s'en servent uniquement pour envoyer des mails, prendre des photos ou jouer à Tetris dans le métro ;)
Du coup, on voit encore beaucoup de cabines téléphoniques fleurir un peu partout (contrairement en France où c'est la croix et la bannière pour en trouver une qui marche quand on en a besoin), même dans les trains, avec les annuaires qui vont avec (ce qui n'est pas sans désavantages d'un point de vue fils électriques d'ailleurs). Ici, ça ne se fait pas d'abîmer le matériel publique, donc les graffiti au cutter, connaissent pas. Vous verriez la propreté de leurs distributeurs de boissons! Bref.
Il existe plusieurs types de téléphones. La plupart fonctionnent avec des cartes et des pièces, et possèdent même des jacks pour se connecter à Internet.
Les cabines sont transparentes, on y crève de chaud en été et de froid en hiver. A Shibuya, on peut encore en trouver encore de vieilles, rouge sombre, très chouettes. Mais même là, il est difficile de trouver des bornes pour téléphoner à l'étranger (en raison, apparemment, d'abus dus à l'utilisation de fausses cartes).
Inutile de vous dire, d'ailleurs, que ce genre de trucs bouffe vos pièces de 10 yens plus facilement qu'une borne d'arcade de Metal Slug et que le gaijin avisé devra toujours garder un oeil sur ses crédits qui défilent. D'ailleurs, il existe un code couleur pour savoir d'où vous pouvez appeler quoi, et avec quel type de petite monnaie...
Bref, tout ça pour dire que j'ai réussi à passer un coup de fil et même bredouiller du vocabulaire de circonstance, et que je suis tout à fait satisfait de ma misérable performance. A vous, les studios!