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Nippons et chaussées

3 septembre 2006

Vrai de vrai

A la demande de ceux qui grognaient, gnagna, Google, gnagna, j'ai enfin reçu des photos qui prouvent que je suis bien parti et que je n'ai pas écrit tout ceci depuis un ordinateur portable dans le XIIIe arrondissement.

Tout est sur :

=> http://enrikekara.mobstop.com/jap/

Il n'y en a pas beaucoup, désolé :\ mais vous pourrez quand même voir ce que ça donne quand je porte le Yukata ^.^
Ah, oui, je fais un peu tache aussi, genre gros gaijin qui se déguise en Japonais, mais bon. Les gens que j'accompagne sont Germaine et ses amies de Hong-Kong. Vous pourrez même distinguer l'intérieur d'un magasin de croissants, avec deux sortes de douceurs, au chocolat et à la banane. Enjoy!

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31 août 2006

De retour

J'ai passé une partie de la soirée à chercher le sommeil. Comme d'habitude, ce fourbe vous attaque toujours dans le dos.

Réveillé très tôt, je fignole mes valoches et pars avec une demi-heure d'avance. Bien m'en a pris! Les trains nippons sont les champions de la ponctualité, c'est juste leur service web qui a du mal à suivre.
Du coup, j'avais plein de trajets pour ma destination, mais n'osais pas les prendre de peur qu'ils s'arrêtent à toutes les gares ou s'acheminent vers une ville au nom semblable mais située cent bornes au sud.

Bien sûr, le train que j'escomptais prendre n'était pas dans le lot. Hey, vous saviez que depuis Narita jusqu'à l'aéroport, il n'y a un départ que toutes les heures? Le super truc pour rater son vol.

Bref, arrivé très soulagé à destination, mon sac (que j'avais passé une heure à remplir) est vidé sans pitié par une inspectrice des douanes qui se met à triturer tout ce qui s'y trouve. J'avais oublié une paire de ciseaux dans le lot, d'ailleurs. Après quoi, on retire ses chaussures pour voir si ce ne sont pas des pains de plastic modifiés (par contre, y'avait mes chaussettes dedans, et ça c'était déjà une belle arme chimique), puis je peux goûter aux joies d'un petit déjeuner bien mérité au dernier konbini avant la fin du monde (ou du moins la porte d'embarquement 99).

Ceci fait, la monotonie des vols russes fait son come back, je m'ennuie alors je dessine les gens qui dorment.

Tout ça pour dire que je suis de retour, sain et sauf, que j'ai pas perdu de bagages (ç'a failli mais non), qu'une partie de l'aéroport ne s'est pas effondrée sur moi, bref, pas de galère monumentale en fait :p j'ai un peu de décalage horaire dans les pattes, mais rien de grave. Suis content de retrouver mon petit chez-moi ;)

Merci d'avoir suivi ces péripéties, et à bientôt pour de nouvelles aventures trépidantes, tout ça. Je sais pas encore où, mais promis, vous en serez les premiers informés :)

29 août 2006

Les Japonais ont beau avoir tous la clim' et

Les Japonais ont beau avoir tous la clim' et massacrer les baleines, ils n'en sont pas moins champions de l'écologie en ce qui concerne le recyclage.
Poubelle pour les papiers, les bouteilles, celles en verre, celles en plastique, les "burnable" les "incombustible"... gare au gaijin qui se tromperait de boîte pour jeter son gobelet en carton!


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Autre chose étrange : ici, les aliments, pains, gâteaux... tendent à avoir une forme parfaite, sans rides, plis, creux ici ou là (comme disait l'autre). Toutefois, il est très bien vu qu'un objet artisanal possède un défaut de fabrication (comme l'empreinte digitale du potier imprimée dans son bol à thé); ainsi, les emballages des magasins les plus classieux sont toujours conçus de façon assymétrique. A moins, bien sûr, que tous les nippons soient de grands maladroits, ce qui est tout à fait possible aussi :p

29 août 2006

Le meilleur ami du voyageur qui n'aime pas faire

Le meilleur ami du voyageur qui n'aime pas faire du stop, c'est incontestablement cette petite page. Un mélange du site de la RATP et de celui de la SNCF, sauf qu'on s'y retrouve, qu'il est rapide, et qu'en plus y'a pas de pub. Elle est pas belle, la vie?

Donc, tout ça pour dire que j'ai fini par trouver comment rejoindre Narita sans passer par la ligne qui coûte la peau des yeux. Avec une heure d'avance, même si je sens que je vais être tellement stressé que je vais partir alors qu'il fera encore nuit. Enfin, j'espère. Ca me laissera le temps de bouffer, comme ça.

Aujourd'hui, je prévoyais d'aller à Kamakura.
Haut lieu historique du Japon, c'est dans cette ville que s'établit le au XIIe siècle le bakufu (littéralement, Gouvernement de la Tente à ne pas confondre avec la campingocratie), dirigé par un garçon qui s'était donné le titre de Shôgun (grand général), monsieur Minamoto no Yoritomo, grand héros d'un récent conflit dans lequel on avait massacré des clans à tour de bras. C'était en 1192.
A partir de ce moment là, l'empereur existait encore, il avait sa capitale, mais bon, lui et sa cour ne faisaient plus que tapisserie, quoi, uniquement là pour hocher la tête en signe d'assentiment lorsque le shôgun disait quelque chose.

Cette période dure jusqu'en 1333 et est caractérisée par une dichotomie le fait que deux cultures totalement étrangères se développaient et s'influençaient au sein d'un même pays : l'esthétique très sobre du Bakufu et le raffinement un peu surréaliste et ultracodifié de la Cour.

Bon, tout ça pour dire qu'il ne me restait plus qu'un trajet sur ma carte de la JR, donc du coup j'ai pas pu y aller, à Kamakura. Mais ce n'est que partie remise ;)

A la place, j'ai été faire quelques courses dans l'est de la ville, dédaignant les restaurants de soba pour m'empiffrer une crêpe au poulet sauce soja (très miam). Donc, Nelly aura son bouquin de Japonais pour l'année prochaine, je ne sais pas si c'est le bon, mais c'est celui qu'on m'a donné quand j'ai montré le titre donc... par contre, pas réussi à mettre la main sur les bouquins de Slayers o.O sorry Bozo, ça sera pour la prochaine fois!

Après quoi le Japon m'a dit au revoir en m'offrant un joli coucher de soleil qui se reflétait sur les vitres des grands immeubles comme un diamant qui serait tombé dans un pot de barbe à papa.
Plus qu'à faire ma valise, donc, penser à me réveiller, ne pas louper mes trains, prier pour qu'il n'y ait pas de bombe dans l'avion, et si une tempête de neige ne me bloque pas à Moscou, je devrais être de retour le 30 août 2006 à 20.45 (plus le temps de trouver mes valoches, bien entendu). Comme quoi, l'aventure ne fait que commencer!

En cas de doute, mon vol est le SU 576, toutes les infos ici  ;)

A bientôt, tout le monde! ^____^

27 août 2006

Images extraites de ce blog, pour vous mettre

Images extraites de ce blog, pour vous mettre l'eau à la bouche, faire plaisir à Jinko et enfin, parce que le Kansai c'est joli quand même. Visitez-le, il est très bien fourni niveau tofs.

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Sinon, j'ai trouvé une papeterie à Shinjuku qui s'étale sur plusieurs étages. Si là-bas il n'y a pas ce qu'on cherche :)

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27 août 2006

Salut les copains, c'est encore moi! Le Japon,

Salut les copains, c'est encore moi!

Le Japon, décidément, c'est le Mal. Je sais pas comment ils font. Peut-être que c'est l'ambiance "ouais, c'est les vacances, c'est la liberté!" qui fait ça. Ou alors, ils engagent des marketeurs du tonnerre. Comment ça se fait pour qu'à chaque fois que je vais à Shibuya, je tombe sur des trucs que je ne cherche pas, mais dont j'éprouve soudainement une envie irrésistible? (fort heureusement, la table en bois et les petits coussins de chez Muji étaient trop compliqués à transporter, sinon mon budget entrait en stase cataleptique pendant un an ou deux)

Sinon, j'ai appris qu'il y avait eu pour le 14 juillet une réception à l'Ambassade de France, exilés bienvenus. Vous vous rendez compte? Des Ferrero Rochers à volonté! Saleté. La prochaine fois, saison des pluies ou pas, je pars au mois de Jules.
Niveau déconfitures, il y a aussi le fait que la ligne reliant Tôkyô à l'aéroport n'accepte pas mon joli ticket prépayé, ce qui fait que je vais devoir débourser 1000Y que j'aurais bien investis dans, je sais pas moi, un plat de brochettes par exemple (ou un passage chez le barbier, suggérerait Lo).

Bref, aujourd'hui, j'ai renoué avec l'ambiance mythique du Juyoh (à savoir, patienter gentiment dans un cadre chaleureux puis se lever le plus naturellement possible pour prendre place (encore chaude) devant le seul PC en état de fonctionnement du lobby. Après une petite partie de Go (de quoi vous mettre soit de très bonne, soit de très mauvaise humeur pour le restant de la journée, fort heureusement il était déjà midi), je partis vers leduit quartier de Shibuya pour acheter quelques souvenirs. Là, je fis quelques minutes la chasse aux Délicieux Echantillons Gratuits dans le sous-sol d'un magasin sans avoir rien d'autre à me mettre sous la dent qu'un quartier de pomme (excellent au demeurant).

Je cherchai quelques minutes le Meilleur Resto de Râmen du Monde, en vain. A la place, j'échouai dans un machin de viande grillée à l'oeuf, pas mauvais et surtout coûtant deux fois moins cher que les bentô pourraves dont j'avais juque là l'habitude, complétant par un cheeseburger, parce que le porc ça va bien cinq minutes. Au Japon, les hamburgers sont préparés avec amour. Je vous jure, pour un peu, on croirait que le restaurant est propre. Il y a en a à la crevette, au soja... bref, de quoi vous réconcilier avec McDo s'il ne manquait pas leur délicieux petit muffin décongelé (on peut pas tout avoir).

Niveau souvenirs, il va y avoir des heureux, et puis va aussi y avoir les autres. Déjà, les loose socks. Impossible de mettre la main dessus, alors pour le pied dedans, vous pensez. J'ai cru en voir à Ôsaka, mais non. Quant aux lycéennes, elles ont toutes des chaussettes courtes (avec parfois le lapin de PlayBoy dessus). Interdiction à l'école, mode périmée, je ne sais pas, quoi qu'il en soit, vous pouvez toujours en commander ici (ou acheter des chaussettes de tennis dix tailles au dessus).

Les Col Erase, ça ne dit rien non plus aux vendeurs, j'irai voir demain à Akiba, quartier des Otaku (il doit bien y avoir de quoi griffonner là-bas). Sinon, j'ai fait une demande sur Freecycle, il se trouvera bien une âme charitable pour farfouiller au fond de ses tiroirs :p
Au pire, virer le bleu sous Photoshop, ça prend que deux secondes hein ;)

Quoi qu'il en soit, en compensation, ceux à qui je ne pourrai pas ramener de trucs (Nelly, c'est OK pour ton livre de cours, n'aie pas peur hein xD) auront droit à des bonbecs du pays pour se consoler ;)
Qui aime la pâte de haricot rouge? :D

P.S. : voyageurs sur le départ, n'oubliez pas lorsque vous quitterez votre contrée d'emporter du miel et de la confiture. Ici, ce sont presque des produits de luxe! Par contre, j'ai trouvé là où ils vendent le chocolat Poulain et filerai l'adresse au plus offrant.

26 août 2006

Hop!

Départ d'Ôsaka ce matin. C'est parti pour une chouette journée de correspondances :p

24 août 2006

Ôsaka Bay

Je me suis réveillé aux aurores de l'après-midi, juste à temps pour chopper le dernier croissant choco. Ouf, ça, c'est fait.

Hier soir a été assez surréaliste. Fatigué après une journée de glandouille intense, je décidai pourtant, sur un coup de tête, de sortir de l'hôtel. Il devait être 23h.

Ne sachant pas du tout par où aller pour trouver quelque chose d'intéressant (et éviter de me retrouver perdu en pleine campagne), je décidai de marcher tout droit, à l'aventure. Etrange sensation de découvrir ce qui se cache au delà du coin de la rue!

A quoi ressemble Ôsaka la nuit? Déjà, ce n'est plus vraiment Ôsaka. Il n'y a personne. Quelques voitures, mais au delà, tout est mort. Du coup, le moindre bâtiment encore éclairé attire le voyageur comme un papillon de nuit.

Je tombai tout d'abord sur un supermarché. Pas très différent du Franprix de base, sauf qu'un haut-parleur diffuse en permanence des messages publicitaires du style : "Bienvenue! Bienvenue! Super promo sur les pommes frites! Bienvenue! Goûtez à nos yaourts! Merci! Bienvenue!" Je pense au mec qui est payé pour enregistrer ça pendant des heures. Le but d'un supermarché n'est-il pas qu'on y reste le plus longtemps possible? Pour ma part, je fuis au bout de cinq minutes.

De retour dans les rues sombres, je croise un restaurant volant qui propose des brochettes. Il s'agit en fait de deux tables en fer recouvertes d'une toile à laquelle est accrochée une petite lanterne. Les clients discutent chaleureusement avec le patron, qui officie dans un espace minuscule. Ca sent bon.

Il y a beaucoup de clochards. Dormant à même le sol, ou sous des cartons, entourés d'une famille de minuscules chiens qui aboient à votre approche, on ne peut pas traverser de pont sans risquer de marcher sur l'un d'eux. Etrange de déambuler dans un tel quartier, si silencieux et sombre après avoir passé des nuits à arpenter un Paris qui ne dort jamais.

Lorsque je rentre à l'hôtel, sur le coup de minuit, j'ai l'impression de poser un regard neuf sur chaque objet, chaque bâtiment. La nuit, le masque d'Ôsaka glisse, et on ne sent plus la confortable bulle de valeurs occidentales dans laquelle on nage inconsciemment d'habitude.

Le lendemain, levé tard donc, je pars en quête d'un truc qu'on ne croirait pas aussi rare dans une ville aussi touristique : des cartes postales. Des faux katana en plastique, il y en a partout, des porte-clefs aussi, mais pour le reste...

Je me dirige donc vers le quartier de l'aquarium, pensant tomber sur la bonne station du premier coup. Que nenni! A cause de l'approximation des cartes locales, qui fait passer un quartier grand comme Paris pour un simple pâté de maison, votre serviteur se retrouve embarqué dans un long périple où sa seule certitude est que, tant qu'il garde l'océan à sa droite, il finira par arriver à destination (enfin, y'a une chance sur deux, quoi).

Je ne regrette pas la balade :) j'ai ainsi pu déambuler entre les petits entrepôts du port où l'on peut voir des menuisiers, mécaniciens ou encore quelques entreprises de textile, et admirer les pêcheurs s'affairer sur leur esquif d'un point de vue que n'a pas forcément le touriste de base, l'autoroute séparant les artisans du centre-ville comme une frontière infranchissable (à moins de courir très vite).
C'est ainsi que je pus voir un jeune joueur de flûte s'entraîner à son art dans un bosquet près de la mer, et un chat noir aux yeux d'un vert pénétrant qui fila à mon approche (ainsi que deux ou trois de ses congénères, occupés à se dorer au soleil un peu plus loin).

Ici, les insectes sont si grands! Pas besoin de loupe. Les plus grosses fourmis ont la taille de nos cafards, quant à certains nuisibles guêpoïdes, ils font bien celle de mon index. Et je ne vous parle pas des phasmes.

A part ça, si les autouroutes surélevées sont une plaie pour le paysage, elles restent bien pratiques pour repérer son chemin depuis une certaine hauteur, et c'est ainsi que j'arrivai face à la baie d'Ôsaka au moment où se couchait le soleil entre les rouages d'une des plus hautes Grandes Roues du monde. Spectacle prenant.

Sur ce, je vous laisse, j'ai pas mal de trucs à préparer pour demain. A bientôt!

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23 août 2006

O-mizu

Le Japon a beau être un pays possédant une surface côtière tout à fait imposante, ainsi qu'une zone de pêche étendue elle aussi (faut de la place pour les baleines), sans parler des sources, l'eau y est définitivement rare et chère.
Et quand on en trouve, c'est sous forme de bouteilles qui ressemblent moins à de la flotte qu'à des produits chimiques dangereux. C'est simple, l'eau, au Japon, c'est H2O pur. Rien qui puisse en troubler le goût, des minéraux par exemple.

Du coup, je me rabats sur de la bonne vieille Evian...

23 août 2006

Parfois, ils me font peur...

Le saviez-vous? Dans la région de Kyôto, lorsque vous êtes invité quelque part et qu'on vous propose des sushi, c'est qu'on vous invite poliment à partir. Alors que c'est justement le moment où on a envie de rester! Ils pourraient, je sais pas moi, proposer une grande fondue au soja fermenté, là c'est sûr, tout le monde il décampe fissa.
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