Changement de latitude

Bonjour à tous!

Me voilà arrivé à Ôsaka.

Le voyage en train (7 heures dans des machins à peine plus rapides que le métro) m'a permis de voir deux, trois trucs intéressants, tels qu'une dispute dans un couple de sourds-muets, des réservoirs d'eau géants (à moins que ça soit les boules de pétanque de Godzilla), et surtout la plage que vient lécher l'océan Pacifique. Ca faisait du bien de voir la mer! Bleue, acérée, écumeuse, on dirait du Hokusai.

Je suis sorti du train après plusieurs correspondances, soulagé de voir une ville où tout le monde est gentil, bronzé, pas stressé... Ôsaka et Tôkyô, c'est un peu comme une île paradisiaque de l'océan Indien et les Champs-Elysées. Rien à voir, quoi. Bon, peut-être que j'exagère un peu, mais faut dire que l'hôtel est tellement chouette que j'en suis encore sur les fesses. Pour 1000Y de moins qu'au Juyoh, on a quand même le p'tit dej' gratuit et des ordinateurs neufs en plus. Le tout étant bien décoré, avec un personnel rigolo et serviable, bref, on s'y sent chez soi quoi.

Demain, je rencontrerai MIYAHATA Karen, une dame particulièrement sympathique, professeur d'anglais si ma mémoire ne flanche pas et qui, en tout cas, a vu du pays, c'est le moins qu'on puisse dire. Après quoi, une visite à Kyôto. Je ne sais pas encore trop ce que j'y ferai, mais sachant qu'à Ôsaka, y'a pas grand-chose à voir à part le château et l'aquarium, je crois que le Chuo Hotel ne me servira que de base pour faire un petit tour de la région, dans des villes moins touchées par l'urbanisation (et les bombardements de la 2nde guerre mondiale).

Enfin, un truc assez incroyable ici, c'est qu'on peut traverser tout le pays et ne jamais voir que des habitations. Bon, bien sûr, y'a de la montagne à côté, mais autant, en France, on peut prendre le train et n'apercevoir qu'une bâtisse de temps en temps à l'horizon, autant le Japon est tellement peuplé qu'il est difficile de trouver un coin véritablement désert, à part dans des lieux que l'on ne peut atteindre qu'en hélico. C'est, ma foi, un peu flippant...